Dans la pampa rurale et isolée du Brésil, Marcelo, un cow-boy nonchalant, vit dans une ferme et se passionne pour ses deux plus grandes passions : le bétail et les rodéos. C'est alors qu'une tragique attaque, au cours de laquelle il perd plus de 100 des bovins qui lui étaient confiés, ébranle profondément le sens de la vie de Marcelo. Peu à peu, il surmonte sa crise d'identité et le traumatisme - le trentenaire est prêt à rêver à nouveau.
"Le réalisateur et scénariste brésilien Helvécio Marins Jr [a] consacré son deuxième long métrage à la population rurale de son pays, de plus en plus marginalisée. Comme dans d'autres pays, le pouvoir se concentre dans les villes, tout comme la richesse. Les autres sont laissés pour compte et cherchent du réconfort dans des hommes forts et populistes qui leur promettent de pouvoir faire reculer la roue du temps. Le film capture cette ambiance, sans toutefois devenir trop politique. Le racisme, qui va généralement de pair avec ces solutions faciles, ne joue pas non plus un rôle. Au lieu de cela, la population se considère ici comme une communauté qui se serre les coudes, alors que le reste du monde l'a oubliée.
Le titre a une double signification : il désigne à la fois la capacité des animaux à retrouver leur lieu d'origine et un endroit dans une arène de rodéo où un taureau se sent en sécurité. Les deux s'appliquent à Marcelo, qui cherche sa place dans la vie après son expérience traumatisante à la ferme. La réalité et la fiction s'entremêlent, le cow-boy joue ici - comme presque tous les acteurs et actrices - une version de lui-même. [...]
Le drame, dont la première a eu lieu à la Berlinale 2019, est si délibérément non spectaculaire, malgré quelques traits oniriques isolés, qu'il représente un certain défi pour la durée d'attention. Mais si l'on en dispose et que l'on s'intéresse au sujet, on obtient ici un aperçu, entre nostalgie et chaleur, de la vie rurale, avec ses traditions et ses rêves qui s'estompent peu à peu". (Oliver Armknecht, sur : film-reviews.de)
Dans la pampa rurale et isolée du Brésil, Marcelo, un cow-boy nonchalant, vit dans une ferme et se passionne pour ses deux plus grandes passions : le bétail et les rodéos. C'est alors qu'une tragique attaque, au cours de laquelle il perd plus de 100 des bovins qui lui étaient confiés, ébranle profondément le sens de la vie de Marcelo. Peu à peu, il surmonte sa crise d'identité et le traumatisme - le trentenaire est prêt à rêver à nouveau.
"Le réalisateur et scénariste brésilien Helvécio Marins Jr [a] consacré son deuxième long métrage à la population rurale de son pays, de plus en plus marginalisée. Comme dans d'autres pays, le pouvoir se concentre dans les villes, tout comme la richesse. Les autres sont laissés pour compte et cherchent du réconfort dans des hommes forts et populistes qui leur promettent de pouvoir faire reculer la roue du temps. Le film capture cette ambiance, sans toutefois devenir trop politique. Le racisme, qui va généralement de pair avec ces solutions faciles, ne joue pas non plus un rôle. Au lieu de cela, la population se considère ici comme une communauté qui se serre les coudes, alors que le reste du monde l'a oubliée.
Le titre a une double signification : il désigne à la fois la capacité des animaux à retrouver leur lieu d'origine et un endroit dans une arène de rodéo où un taureau se sent en sécurité. Les deux s'appliquent à Marcelo, qui cherche sa place dans la vie après son expérience traumatisante à la ferme. La réalité et la fiction s'entremêlent, le cow-boy joue ici - comme presque tous les acteurs et actrices - une version de lui-même. [...]
Le drame, dont la première a eu lieu à la Berlinale 2019, est si délibérément non spectaculaire, malgré quelques traits oniriques isolés, qu'il représente un certain défi pour la durée d'attention. Mais si l'on en dispose et que l'on s'intéresse au sujet, on obtient ici un aperçu, entre nostalgie et chaleur, de la vie rurale, avec ses traditions et ses rêves qui s'estompent peu à peu". (Oliver Armknecht, sur : film-reviews.de)